L'Histoire de Saint-Emilion

 

Saint-Emilion, cité médiévale, est perchée sur un promontoire rocheux.     

                                                                                                                                                                                                              Saint-Emilion est connu dans le monde entier  par la renommée de ses vignobles et de ses vins prestigieux.   Mais en venant visiter Saint-Emilion vous découvrirez son histoire riche de deux mille ans d'un passé aux nombreux signes encore visibles qui en font un véritable musée à ciel ouvert.

 

 Depuis 1999 Saint-Emilion est classée au Patrimoine Mondial de l'UNESCO.                                                                                         C’est l’ensemble de la cité médiévale avec sa « juridiction » qui est inscrite au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco : elle constitue « l’exemple remarquable d'un paysage viticole historique qui a survécu intact » et « illustre de manière exceptionnelle la culture intensive de la vigne dans une région délimitée avec précision » (critères d’inscription retenus par l’Unesco en décembre 1999 dans la catégorie Paysages culturels).

  

 Au VIIIe siècle, un moine breton natif de Vannes nommé Emilion choisit comme lieu de retraite Ascumbas     (ancien nom du site de Saint-Emilion). Cet homme de cœur quitta sa famille et sa Bretagne natale pour entrer dans  les ordres. Il fut d’abord victime des pires injustices auxquelles il répondit toujours par la plus grande bonté.

 

Par ses miracles et sa générosité, sa renommée rayonna par-delà la vallée et de nombreux disciples le rejoignirent. Durant dix-sept ans, Emilion évangélisa la population, créant ainsi un site monastique.                                A sa mort  les fidèles de la communauté  donnèrent  son nom à la cité.                                                                                                        C'est ainsi que Ascumbas est devenu Saint-Emilion.

 

La ville se construisit au long du Moyen Âge, elle fut fermée par des remparts dès le début du XIIe siècle.

 

Le XIIe siècle est une période clef pour Saint-Emilion. D’abord, la région passe sous la tutelle des

Anglais suite au mariage d’Aliénor d’Aquitaine et du roi Plantagenet Henri II en 1152.                                                            

Le village devient de plus en plus prospère et l’on parle bel et bien d’un « âge d’or » de la cité lorsqu’on évoque cette période.                                                                                                                                                                                                         Le village s’enrichit grâce aux échanges vinicoles avec l’Angleterre, mais surtout grâce au commerce de sa précieuse pierre calcaire.

C’est dans ce contexte, que l’Angleterre aurait recommandé au village de se protéger avec la construction d’un mur de fortification. Ce mur peut être aussi considéré comme un mur d’apparat, dont le but premier aurait été de montrer la puissance du village plus que de le protéger. Toujours est-il qu’il devait être nécessaire de payer une taxe pour entrer dans le village intra-muros, représentant une nouvelle source de richesse.
Les habitants commencèrent par creuser eux même tout autour du village des fossés profonds.                   Avec les pierres extraites, ils édifièrent un mur d’enceinte englobant plus de 18 hectares et courant sur environ 1,5 km autour du village. Cette muraille était flanquée de six portes et de petites tours défensives, un chemin de ronde liait ces portes entre elles et au XVe siècle un système de mâchicoulis fut sans doute ajouté.
De ces 6 portes, une seule subsiste, la porte Brunet à l’est. Ces autres portes ainsi qu’une majorité de l’ancienne fortification furent détruites en 1538 au cours des guerres de religion puis encore au XIXe siècle avec le percement de la rue Guadet et le désir d’ouvrir la cité à la circulation moderne. Il est toujours possible d’identifier quelques vestiges de ces anciens remparts et de leurs douves.

 

Les sites à visiter sont très nombreux et nous vous souhaitons de belles découvertes et de bonnes promenades.

 

                            -  L’église monolithe - construction  du IX au XVe - creusé dans le calcaire -            

                             les catacombes VIIIe ancienne nécropole.

                  - Le cloître du XIIe carré de 30m de côté, reconstruit en grande partie au XIVe

                  - La Tour du Roy (1237) gros donjon carré, vestige de l'ancien château de la cité.

                  - La Porte de la Cadène et la Porte Brunet (XIIIe) avec la maison en pans de bois du XVe.

                  - Les remparts - véritable ensemble de pierre du XIIIe.

                  - Les grandes murailles (XIVe) reste d'un couvent des Dominicains.

                  - Le Cloître du couvent des Cordeliers XIVe

                  - Le Logis de Malet, face à la collégiale, pris dans le rempart et le chemin de ronde XVe