l'entre-deux-mers

 

Cette région doit son nom aux deux " mers " qui l'entourent : la Garonne et la Dordogne, vous y découvrirez de nombreux sites historiques au coin des chemins et des vallons.

 



 

le sud le long de la Garonne

 

Saint Macaire construit sur un éperon rocheux, son enceinte date du XIIIe  comporte trois portes

            - à visiter aussi l'église Saint Sauveur et une partie de son cloître (XIe) et la place du Mercadiou

 


 

Le Château de Malromé, à  Saint André du Bois, connaît moult avaries, plusieurs modifications

au cours du XVIIe et XVIIIe et renaît au milieu du XIXe. En 1883 ce château est acheté par la

Comtesse de Toulouse-Lautrec et son fils Henri aimera peindre en ces lieux et y décèdera.

 

 


 

Le Château de Malagar à Saint Maixan était une propriété de la famille Mauriac qui en fit don

à la région - importantes collections de photos, de manuscrits et de livres.

 

 


 

Sainte Croix du Mont a été construit sur un immense banc d'huitres fossilisés qui indique

que cette région était sous l'eau à l'ère tertiaire - visitez son église du XIIIe restaurée au XVe et

reconstruite au XIXe - château de Tastes

 

 


 

Le Château des Ducs d'Epernon à Cadillac construit par un favori d'Henri III au début

du XVIIe est une digne demeure royale (larges douves, gigantesques cheminées, imposante bâtisse

transformée au XIXe en prison pour femmes.

 

 


 

Le Château de Langoiranà fleur de coteau, construit par les Escoussan,

fût un des éléments les plus prestigieux d'Aquitaine.

Mémé aux luttes entre Roi d'Angleterre et Roi de France, forteresse royale à la fin du XVe siècle,

il devient la résidence des présidents du parlement de Bordeaux au XVIe et XVIIe siècles.

à visiter le donjon du XIVe et le corps réaménagé au XVe et XVIe.

 

 

 

 


 

 

Le centre - dans les terres

 

 

L'Abbaye de la Sauve-Majeure fondée par les bénédictins en 1079 et reconstruite au XIIIe :
chef d'oeuvre de l'art roman inscrit par UNESCO au titre des Chemins de Saint Jacques de Compostelle
  chapiteaux décorés du XIIe
  cloître et salle capillaire de la même époque.

 

 


 

Blésignac

 

L’histoire de la commune de Blésignac est connue en partie à partir du XIIe siècle. En 1196 un procès survient entre les moines de l’Abbaye de La Sauve-Majeure et les chevaliers du Temple de la Commanderie de Montarouch. Les deux seigneuries ne disposaient pas dans leur voisinage immédiat d’un cours d’eau suffisamment puissant pour alimenter un moulin à eau. Or à cette époque, cette installation hydraulique était plus que nécessaire dans l’économie de ces deux établissements. Plusieurs moulins à eau sont construits et aujourd’hui il ne subsiste que le Moulin du Temple en cours de restauration.  A voir : L’église Saint Roch  bâtie au XIIe siècle par les Templiers a connu des remaniements au XVIe et XIXe siècles - A l’intérieur de l’église, il est possible de contempler un bénitier de forme octogonale en date de 1622, ainsi que le gisant d’un prêtre du début du XVIe siècle

 

 


 

Sauveterre de Guyenne

 

C’est en 1281 que commence la véritable histoire de Sauveterre : le roi Edouard 1er d’Angleterre décide de bâtir une ville. Cette ville est tracée selon le plan gallo-romain : place centrale, rues perpendiculaires et ruelles transversales

toujours à l’équerre.On entre dans la cité par 4 portes rectangulaires bien conservées à ce  et classées monuments historiques en 1892.

 

La guerre de cent ans- les décennies qui suivent sont marquées par une grande instabilité :

onze fois Sauveterre a changé de main entre Anglais et Français.

En 1451, Sauveterre devient définitivement Française et en 1453 la guerre de cent ans s’achève à la bataille de Castillon.

 

Les privilèges acquis sous le règne d’Edouard 1er sont confirmés par Charles VIII, puis par François 1er.

Prés de mille ans après « la pax romana » vient la « paix française ».

Les Sauveterriens vivent assez bien jusqu'à la Réforme car les protestants vont se multiplier dans la région et de violentes batailles vont se succéder entre catholiques et protestants.

 Les reformés se retranchent au couvent de Sallebruneau, les forces royales viennent les déloger et le parlement de Bordeaux décide la démolition du château-couvent.

Le calme revient lors de l’édit de Nantes et ses privilèges confirés par Louis XIII.

 

Lors de la seconde guerre mondiale, Sauveterre devient la ville frontière et donc ligne de démarcation entre zone libre et zone occupée.

 

 


 

Castelmoron d'Albret

 

Castelomoron apparaît pour la première fois dans l’histoire en 977,  date à laquelle le seigneur de Castelmoronprête hommage au prieur de La Réolun . Un texte, vers 1081, fait mention d’un «dominus de asredmaurin ».    En 1330, la baronnie de Castelomoron est la possession de la maison d’Albret qui cède ses demeures en  avril 1338  à Edouard III, roi d’Angleterre, qui a besoin de quelques places fortes sûres pour

protéger le pays.                                                              

A la fin de la guerre de Cent Ans, Castelmoron est rendue à la famille d’Albret. Jeanne d’Albret,  mère d’Henri IV, séjourne plusieurs fois dans la cité entre 1568 et 1571.                                                                                                                            En 1775, 500 paysans, armés de pioches, de faux, de haches et de fourches, arrivent dans la petite ville poussant des cris de mort à l’encontre du sénéchal qui voulait émettre une taxe spéciale sur le cheptel vif (chevaux, ânes, bovins, porcs, moutons et chèvres). Le sénéchal prit la fuite et les paysans brulèrent tous les documents officiels.

 

Bâti sur un escarpement rocheux, Castelmoron d’Albret, avec ses rues, ses petites places et ses escaliers est groupé autour de son église et de son antique halle aux grains. C’est le plus petit village de France, mais très visités en décembre car renommé pour ses expositions de crèches.

 

 

 

Frontenac

 

 

 

 Frontenac est bien connue par ses importantes carrières de pierre de taille.                                                                  La commune est formée de la réunion des paroisses de Sallebruneau et de Frontenac.                                                De nombreux bâtiments attestent la richesse de son passé historique, mais également les très nombreuses

recherches entreprises par l'abbé J. Labrie, personnage emblématique de Frontenac, né à Mauriac et

curé de Lugasson, commune voisine.

 

 A visiter surtout la  Commanderie hospitalière de Sallebruneau qui  a été édifiée entre le début du

13esiècle et le 15e siècle. Elle réunissait une église et un logis fortifié.                                                                                   Ses vestiges ont conservé d'intéressants éléments architecturaux.                                                                                             Des travaux de sauvegarde du monument y sont menés par les Recherches Archéologiques Girondines depuis 1974. Un jardin d’inspiration médiévale a été aménagé à proximité immédiate.