LES MONUMENTS A VOIR



 

 

La place de la Bourse

 

 

La place de la Bourse est destinée à présenter  la statue du roi de France Louis XV, détruite à la Révolution le 20 août 1792 et fondue pour en faire des canons, puis remplacée par un arbre de la liberté.

 

Cette place a été Inaugurée en 1749, elle est le symbole de la prospérité de la ville. Successivement appelée place Royale, place de la Liberté pendant la Révolution, place impériale sous Napoléon Ier, elle retrouve son nom initial à la Restauration.                                                                                                                                             En 1848, à la chute de Louis-Philippe Ier, elle prend le nom de place de la Bourse.

 

En 1828, sous la Restauration, la ville élève une modeste fontaine qui est  remplacée par l'actuelle « fontaine des Trois Grâces » représentant Aglaé, Euphrosyne et Thalie, les filles de Zeus, dessinée par Louis Visconti, sculptée par Charles Gumery et coulée par la fonderie Thiébaut Frères.

 

Cette place est une des œuvres les plus représentatives de l'art architectural classique français du XVIIIe siècle.                                                                                                 Au nord se tenait le Palais de la Bourse - actuelle Chambre de commerce et d'industrie de Bordeaux -  et au sud l'Hôtel des Fermes  qui abrite le Musée national des douanes.

 

Remarquons aussi les frontons des autres bâtiments qui  représentent : la grandeur des princes, Neptune ouvrant le commerce, la jonction Garonne-Dordogne,  ainsi que  les mascarons dont les inspirations sont multiples : avec  Neptune et Bacchus s'ajoutent des animaux fantastiques, des figures féminines, des visages du carnaval, des anges, des fauves... Mais les mascarons de la place de la Bourse reflètent aussi l'histoire de Bordeaux avec des visages de femmes africaines en référence aux traites négrières qui fit la richesse de la ville avec le commerce triangulaire.

 


 

 

La place ou esplanade  des Quinconces

 

 

La place des Quinconces a été créée au début du XIXe siècle sur l'emplacement du château Trompette.                                                                                                              Elle est constituée d'une large esplanade descendant vers la Garonne, sa superficie est de 12 hectares, ce qui en fait la plus grande place de France et une des plus vastes d’Europe.

 

 Sa grande surface facilite de nombreuses manifestations comme des concerts, des fêtes foraines, des cirques, des expositions/ventes d’antiquités.

 

En ses extrémités nous pouvons admirer côté ville le  monument aux Girondins et côté Garonne deux colonnes rostrales.

 

Sur chaque côté nous pouvons voir  deux imposantes ( 4 mètres de haut ) statuts de Montaigne et de Montesquieu, en marbre blanc de carrare qui ont été réalisées entre 1843 et 1847 par le sculpteur Dominique Félix Maggesi.

 

Michel Eyquem de Montaigne est représenté revêtu de sa robe de maire, fonction qu'il a exercée de 1581 à 1585

et  Charles de Secondat, baron de la Brède et de Montesquieu est représenté revêtu de son costume officiel de président du Parlement de Bordeaux, fonction qu'il a exercée de 1716 à 1726".

 


 

 

Le Grand Théâtre

 

 

Le Grand théâtre est une œuvre de Victor Louis (XVIIIe) sous ordre du Maréchal de Richelieu, gouverneur de la province de Guyenne (1731-1800).

 

La façade est néoclassique ornée de 12 colonnes d'ordre corinthien surmontées d'une balustre supportant 12 statuts représentant les neufs muses et trois déesses.

 

A l'intérieur, le vestibule avec sa voûte plate supportée par 16 colonnes doriques et éclairée par une coupole de 19m - la salle de spectacle est surmonté d'un plafond allégorique circulaire représentant la ville de Bordeaux.

 

Inauguré le 7 avril 1780, le Grand-Théâtre de Bordeaux et réputé comme l'un des plus beaux Théâtres du monde.                                                                                L'acoustique exceptionnelle due à la carcasse de bois qui l'enveloppe s'ajoute à la valeur esthétique de l'ouvrage.

 

Près d'un siècle plus tard, le grand escalier inspirera Charles Garnier pour le dessin de celui de l’Opéra de Paris.

 

 


 

 

Le Palais Rohan - Mairie de Bordeaux

 


Le Palais Rohan, aujourd'hui Hôtel de Ville a été édifié entre 1772 et 1778 par l'archevêque Ferdinand Maximilien de Mériadeck Prince de Rohan.

 

Près de la cathédrale, le palais Rohan rappelle la grandeur et la puissance des archevêques de Bordeaux au XVIIIe siècle.

 

 Pour remplacer le vieil archevêché médiéval, l’archevêque Mériadec de Rohan fait appel en 1772 à l’architecte Joseph Etienne pour construire son nouveau palais.

 

Son financement a été assuré en partie par la création d’un vaste lotissement (l quartier Mériadeck).      

 

 Cet Hôtel de l’Archevêché reste aux mains des religieux jusqu’à la Révolution, puis devient  Hôtel du Département, ensuite siège du tribunal révolutionnaire en 1791, Hôtel de la Préfecture en 1802, Palais impérial de Napoléon Ier en 1808 et Château royal en 1815 sous Louis XVIII, le palais Rohan devient hôtel de ville en 1835.

 

 Son austère façade de style Louis XVI dissimule un des plus beaux escaliers de France, considéré comme un des chefs-d’œuvre de taille de la pierre.

 


 

 

 

La basilique Saint-Michel

 


La basilique Saint-Michel commencée au XIVe et achevée au XVIe, de style gothique flamboyant est  la plus grande de Bordeaux.

 

 La basilique Saint-Michel,  comme la cathédrale Saint-André, a la particularité d’être dotée d’un clocher indépendant.                                                                               Ici, curieusement, la Flèche a été édifiée au XVe siècle sur un ancien charnier où furent installées à la fin du XVIIIe siècle des momies                                     exhumées du cimetière situé jadis à l’entour.

 

Classée monument historique dès 18462, l'église Saint-Michel — devenue basilique mineure en 1903 — est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO et depuis 1998 au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France.

 


 

La cathédrale Saint-André

 

La cathédrale Saint-André , a été construite sur des vestiges du VIe.                                                                                                                           Elle fut consacrée en 1096 par le pape Urbain II.                                                                                                                                                         Elle a été reconstruite dans le style gothique du XIIe au XVIe siècle.                                                                                                                                                                                                                                                                       Dans cette église furent célébrés quelques mariages royaux, en 1137, le mariage d'Aliénor d'Aquitaine, alors âgée de quinze ans, avec le futur Louis VII, roi des Francs et en novembre 1615 le mariage d'Anne d'Autriche, Infante d'Espagne et de Louis XIII, roi de France et de Navarre.

 

 

 

La tour Pey-Berland, édifice gothique flamboyant, est le cloché de la cathédrale Saint André.

Il faut escalader 231 marches dans un étroit escalier à vis pour atteindre la terrasse et voir le plus beau panorama de Bordeaux au pied de notre dame d’Aquitaine.           

Ce campanile construit au XVe siècle, répond au souhait de doter la cathédrale de cloches importantes, qui auraient pu en menacer la structure.

 


 

 

La basilique Saint-Seurin

 

La basilique Saint-Seurin constitue probablement le berceau du christianisme bordelais.                                                                                 Du vaste édifice roman du XIe siècle subsistent encore le porche, le chevet, la crypte et la base du clocher.

 

A partir du XIe siècle, le retour de la paix facilite le renouveau de l'Eglise et marque le début d'un grand élan monastique dont                           témoigne la basilique Saint-Seurin.

C'est au XIe que fut entreprise la construction de l'église romane, qui constituait une étape du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle, alors à ses débuts. De cette première collégiale, il reste les vestiges de la crypte et le clocher-porche.                                                                                      Elle fut reconstruite à partir de la fin du XIIe et des chapelles furent ajoutées entre les XIVe et XVIe siècles.

Classée Monument Historique et inscrite au patrimoine mondial de l'U.N.E.S.C.O. depuis 1998 au même titre que la basilique Saint-Michel et la cathédrale Saint-André

 

 

 


 

Les Portes de Bordeaux

 

Quelque peu isolé de son fleuve, Bordeaux comptait dans sa période fortifiée un grand nombre de portes médiévales qui ont été détruites au fil du temps.  Afin d'ouvrir la ville, et sous l'impulsion de l'Intendant Tourny, de nouvelles portes ont été construites, avec des ouvertures en forme d'arc de triomphe dont certaines subsistent encore  aujourd'hui comme la  porte d'Aquitaine,  la porte de Bourgogne, la porte Dijeaux, la porte de la Monnaie. Mais il faut aussi visiter la Grosse Cloche et la porte Cailhau de style différent.

 

 

 

La place de la Victoire doit sa réalisation à l'intendant de Guyenne Louis-Urbain-Aubert

de Tourny,qui s'emploie à moderniser la ville dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.              .               Cette place est bordée par des immeubles en pierre d'inspiration néo-classique.                                         En son centre se dresse la porte d’Aquitaine de 17m de hauteur et inspirée des arcs de triomphe.

 

 

                                                                                                                                                                                                

 

Le long des quais, place  Bir-Hakeim, très exactement dans l'axe du pont de pierre et au départ du Cours Victor Hugo se trouve la porte de Bourgogne également connue pendant longtemps sous le nom de porte des Salinières.

 

Cette porte a été érigée au XVIIIe siècle (1750-1755) en l'honneur du duc de Bourgogne ce qui explique son nom. A l'origine elle comptait de chaque côté 2 prolongements avec un passage pour les piétons qui ont été supprimés en 1807. On la doit aux architectes Ange Jacques Gabriel et Nicolas Portier. Le nom de la place en hémicycle sur laquelle se trouve la porte était alors la place de Bourgogne.

 

 

 

La Porte Dijeaux est située en léger retrait de la place Gambetta à l'extrémité de la rue Bouffard.              De l'autre côté elle se trouve à l'intersection de la rue qui porte son nom et de le rue des Remparts.

La porte Dijeaux présente un grand nombre de similitudes avec la porte d'aquitaine, notamment dans son architecture surmontée d'un fronton triangulaire également sculpté où l'on retrouve les armoiries de la ville.

 

 

 

 

 

 

La porte de la Monnaie est située sur les quais, érigée en 1752 et  conduisait à l'Hôtel de la monnaie ou était alors frappée la monnaie de Bordeaux.                                                                                      La rue qui aboutit sur la porte s'appelle rue porte de la monnaie mais elle s’appelait à l’origine rue des Harlots et pendant  les trois siècles où Bordeaux fut sous domination anglaise elle s'appellera rue des Anglais.

 

 

 

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